Description
Réalisé par l’artiste Agraphic, ce splendide portrait typographique représente le célèbre chanteur Gil Scott-Heron.
Hommage typographique.
Véritable hommage à un homme dont la pensée est trop rare, ce mug représente le visage d’un Gil Scott-Heron âgé, fatigué par une vie de lutte et d’excès. Entièrement formé de milliers de mots en rapport avec sa vie, ce visage est pourtant plus vrai que nature. Fruit d’un travail intense, ce portrait typographique parvient à restituer toute la force et la détresse de cet artiste aux nombreuses facettes, lui rendant ainsi un vibrant hommage.
Qui est Gil Scott-Heron ?
Poète, penseur, philosophe, drogué, écrivain, professeur de littérature, chanteur, funkman, parrain du rap : nombreux sont les qualificatifs à invoquer lorsque l’on évoque le légendaire Gil Scott-Heron. Véritable légende de la musique et de la poésie, Gil Scott est également connu pour ses analyses politiques et son regard sur la notion de « couleur » et de classes sociales aux États-Unis. Rien d’étonnant lorsque l’on se penche sur l’enfance et le parcours de cet artiste aux fêlures pleines de génie.
Ségrégation raciale et poésie.
Élevé en pleine ségrégation raciale dans l’état du Tennessee, Gil Scott est confronté dès sa plus tendre enfance au racisme le plus total. Il migrera ensuite avec sa mère dans le Bronx, un quartier également marqué par une forte ségrégation raciale. Cette fréquentation de la violence, de la haine forgera chez le jeune Gil Scott une conscience politique aiguisée qui lui fera prononcer une phrase mythique : « La couleur n’est pas le problème en Amérique ; la classe sociale l’est ». Son œuvre sera ainsi marquée par cette notion politique et le conduira à livrer des œuvres telles que « Revolution will not televised ».
Gil Scott développe un goût prononcé pour la poésie
Parallèlement à la construction de cette conscience politique, le jeune Gil Scott va développer un goût prononcé pour la poésie. C’est justement par la poésie qu’il écrira ses premiers textes et qu’il obtiendra une bourse pour un lycée privée. La poésie ne le quittera alors jamais plus, hantant sa vie et son œuvre (« spoken word ») jusqu’à la fin de ses jours.
Une fin misérable.
La fin de vie de Gil Scott-Heron fut un long chemin de croix dont la seule lueur fut son dernier album « I’m New Here ». Entre le décès de sa mère, ses addictions à la cocaïne et un passage en prison, l’artiste connait en effet une véritable descente aux enfers. Il finira par s’éteindre, affaiblit par sa séropositivité, à l’hôpital pour pauvres de St Luke.
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